Le Design à GrenobLE LAB

Le Design à GrenobLE LAB

Cela fait maintenant 3 ans que l’antenne iséroise de Designers+ s’est installée dans notre Tiers Lieu.

Très vite nous nous sommes inscris ensemble dans la dynamique de France Design Week.

France Design Week est un label évènementiel qui a comme objectif de valoriser le design sous toutes ses formes.

Cet évènement se tient tous les mois de septembre; il vise a promouvoir le design et les expertises des designers auprès des professionnels et du grand public en mettant à l’honneur tous les champs du design.

C’est ainsi qu’avec eux nous avons découvert les multiples facettes du design, nous avons appris que ce métier va bien au delà de l’esthétisme et que le design est avant tout une histoire de méthode.

Une méthode à la fois systémique et ouverte, qui intègre la totalité des informations, qu’elles soient techniques, environnementales, économiques, sociales… Le designer reste toujours, ouvert à des signaux pouvant apparaitre comme extérieurs au projet.

Bruno Lefebvre, ce designer isérois qui a un jour, poussé la porte de GrenobLE LAB nous en dit ceci :

Le Design est comme vecteur. Celui qui rend plus désirable, plus confortable. Il parle au cœur des gens, il donne une forme qui plait, avec laquelle on souhaite avoir une interaction. Le mandat du Design est de faire quelque chose de nouveau et de meilleur, donc d’intégrer les dimensions sociales comme les limites planétaires dans ses objectifs.

Le design a donc cette capacité d’allier le beau, les valeurs sociales et la prise en compte de notre environnement.

Cette méthode rend ainsi le présent ET le futur beau et désirable. Ce fût pour nous une révélation.

Nous avions ouvert ce Tiers lieu pour travailler ensemble à un futur régénératif, fédérateur et loin de tout clivage.. Nous étions convaincus que, comme nous, de nombreuses personnes portaient des projets positifs, pour soi ou son entreprises sans toujours réussir à « passer à l’action ». Pour cela, nous travaillons sur des approches qui favorisaient le passage de l’intention à l’action.

Le design nous est ainsi apparu comme un outil efficient pour favoriser le « Faire »

Nous avons retrouvé dans sa méthode les même fondamentaux que ceux qui nous portaient:

  • Les fondamentaux du Social Lab qui permet le développement ET la mise en oeuvre de nouvelles idées
  • Les travaux de Sara Sarasvathy sur l’effectuation
  • L’approche SynOpp de Claude Ananou

Avec les designers, nous avons découvert Victor Papaneck  qui, dans les années 70 écrit « Design pour un monde réel – Ecologie humaine et changement social « 

Nous avons aussi découvert Brigitte Borja de Mozota, fondatrice du Think Tank DesignenceTM, spécialisé dans l’éducation et la recherche en design management et design thinking . Depuis plus de 30 ans son modèle aide les entreprises à gérer efficacement toute transformation par le design .

Plus récemment, nous découvrons le design actif, issus des travaux de Nicolas Fieulaine, maître de conférences en psychologie sociale et sciences comportementales à l’Université de. Lyon.

Le design actif : cette autre façon de penser la ville …

Tout ceci nous incite à penser que ces transitions environnementales sont possibles, fédératrices et créatrice d’un présent ET d’un futur qui peut encore être désirable – au delà d’être vivable.

Alors nous souhaitons que ce 14 septembre ouvre une année ou les valeurs du design imprègnent tous les services de l’entreprise et toutes les couches de la société.

N’hésitez pas à nous contacter pour participer, vous inscrire ou encore être partenaire : fabienne.warin@grenoblelab.com – 06 69 48 19 29

Inscription et informations sur l’évènement ICI

Le design, accélérateur de performances

Le design, accélérateur de performances

Organisée par GrenobLE LAB et Designers+, la Nuit du design se tiendra le 14 septembre au WTC Grenoble. Le thème de cette seconde édition : « Le design, levier des performances de l’entreprise ».

« Le lien entre design et performances n’est pas évident à première vue, explique Philippe Fracchiolla, l‘un des organisateurs de l’événement. Et pourtant, nous sommes convaincus que le design peut être un élément fort de performance dans une acception large, en l’associant à la performance économique, sociale et environnementale. » Pour Fabienne Warin, coprésidente de GrenobLE LAB, …. (lire la suite …)

F. Combier pour le Magazine Présences Juin 2023

Toutes les informations sur le site Nuit du Design

La Nuit du design 2022

La Nuit du design 2022

Avant de vous parler de la Nuit du design, poursuivons ce partage de regards sur le métier de designer.

Cette profession est présente dans de nombreux domaines, elle a de multiples facettes mais c’est avant tout une méthodologie qui crée l’unité du design.

Cette méthodologie permet une approche basée sur la globalité du sujet traité ou de l’objet conçu. Le designer vous parle « d’intention » plutôt que d’objectif et ceux ci ne se limitent jamais à la simple approche financière et volumétrique. Ces aspects ne sont pas niés, bien au contraire, mais la notion de rentabilité reste attaché à un travail collectif, bien mené et durable. C’est dans ce contexte que le designer fourni la pleine expression de son travail, et de son art.

À notre sens, voici les grandes caractéristiques du designer :

  • Il a 3 principaux domaines d’expertises,
  1. L’ingénierie – dans sa phase de conception avec une recherche de sobriété
  2. L’Art – l’objet ou le service doit être beau, fluide, élégant …
  3. La sociologie – car le besoin doit être réel, validé et toujours adapté au contexte

Il a une pensée dite « complexe » c’est à dire capable de voir l’intégralité d’un système, d’un projet – dont les ressources, leurs impacts sur l’environnement, la praticité, réparabilité, recyclage. Ceci en fait un acteur efficient pour accompagner son entreprise dans la transition environnementale.

Voici la vision de Bruno Lefebvre – Designer Label 2022 France Design 100

Le design ne se réduit pas à une facétie esthétique, c’est une discipline systémique incluant toutes dimensions : économique, sociale, environnementale. L’éco-design est une partie intrinsèque du « vrai » design.

C’est la vision que nous avons partagé avec nos partenaires 2022. Leurs domaines d’activités étaient parfois éloignés de l’image caricaturale du designer mais tous ont perçu le potentiel de ce secteur mal connu.

Nous les remercions tous et espérons que la dynamique 2023 sera encore plus forte pour cette 2e Nuit du Design qui a, avant tout comme objectif de permettre aux milieux économiques et aux milieux du design de mieux se connaitre; une condition préalable à l’efficacité d’une réelle collaboration.

Retour en image sur la Nuit du design 2022

Pourquoi aimons-nous autant les designers à GrenobLE LAB?

Pourquoi aimons-nous autant les designers à GrenobLE LAB?

Le designer est un acteur majeur de la transition environnementale. En effet, durant sa formation, il a dû développer une pensée globale, une pensée dite « systémique » c’est à dire capable de voir l’ensemble d’un système.

Pour s’en convaincre, s’il le fallait, nous pouvons regarder le contenu pédagogique permettant d’accéder au métier de designer produit ou toutes autres spécialités de ce métier à Strate design, école majeure de design sur Lyon et Paris .

La transition environnementale est un sujet simple et inévitable, mais également extrêmement complexe dans sa mise en œuvre. Cette transition environnementale va à l’encontre du système existant et nécessite de comprendre la dimension systémique de notre monde et la dynamique de ce système complexe avec toutes ses interactions.

C’est donc dans ce contexte complexe que le designer prend toute son ampleur.

Dans l’exercice de sa pleine fonction, il lui est demandé d’avoir les compétences d’un concepteur mais aussi d’agir avec éthique, d’élargir sa réflexion sur des modèles vertueux et des systèmes responsables. Au delà des premières ébauches, il a donc appris à penser ergonomie, durabilité, sourcing des composants et impact sur l’environnement , économie des ressources et recyclabilité.

Il aurait pu être au coeur des services RSE avec qui il partage les mêmes engagements. Il aurait été, à la fois, leur meilleur allié, stratège et opérateur mais plusieurs freins majeurs l’en ont écarté:

  • Le designer a été desservi par nos approches parfois un peu binaires, notre capacité à avoir des stéréotypes. Dans l’exercice de son métier, « l’esthétisme » tient une place importante car, pour lui, un objet ne peut être parfait s’il n’est pas beau. Or notre société actuelle porte un regard très paradoxal sur la beauté. Seul l’artiste, le créateur sont reconnus dans ce qu’ils créent de beau. C’est ainsi que le designer a trop souvent été catalogué, identifié comme artiste, réduit à celui « qui fait de beaux dessins »
  • Sa vision systémique n’est pas adapté au schéma d’organisation traditionnel par secteur d’activité (production/vente/personnel/finance..) qui régit encore les entreprises. Paradoxalement, ce sont ces mêmes sociétés qui font appel à des intervenants extérieurs pour développer cette vision systémique…
  • Cette capacité à voir un projet sous de multiples facettes a fait de lui un être « pensant », souvent « peu causant » . A l’inverse, lorsqu’il parle, il peut aborder le sujet sous tant d’angles différents que les interlocuteurs en poste peuvent perdre le fil. Or, dans les premiers temps de la RSE, il fallait des esprits « militants » pour développer cette Responsabilité Sociétale des Entreprises , des personnes avec l’élocution facile, capables de convaincre les directions et les services des entreprises.

La place et l’utilité des services RSE n’étant plus discutée, ne serait-il opportun de renforcer leurs impacts en intégrant ces designers professionnels capables, comme de véritables pivots, d’élargir les échanges avec toutes les expertises de l’entreprise ? Car c’est aussi cette capacité à gérer la complexité en interne et externe qui permettra d’accélérer ces transitions environnementales attendues et souhaitées par un nombres croissants de clients, partenaires et collaborateurs.